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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 20:19

 

 

C'est pas pour raconter ma vie, parce que je me permettrais pas, et en plus il y a des gens payés pour écouter ce genre de choses, mais l'idée de cet article m'est venu d'un fait bien précis.

 

 

Je rentrais chez moi en mode pépère girl, "je sors d'un partiel je suis morte foutez-moi la paix", et j'allais pour traverser la rue. Etant donné qu'une voiture avait ralenti, j'étais assez confiante vis-à-vis de ma traversée de route que rien n'annonçait comme un évènement emblématique de ma vie d'étudiante, bon okay j'exagère mais quand même. Mais au moment où je traverse (élément déclencheur), la voiture continue d'avancer, pile devant moi et klaxonne. Bon, soit, ça peut arriver. Sur ce, quelqu'un est arrivé et a dit à la dame qui conduisait la voiture : "Mais, faites attention ! Vous comptiez l'écraser ou quoi ?", ce à quoi elle a naturellement répondu "Oui, pourquoi pas." avec un sourire assez effrayant si l'on prend en compte le fait qu'elle ressemblait énormément à Marine Le Pen, ce qui n'est pas un critère de beauté, en tout cas pas pour moi. Elle l'a envoyé chier en mode "casse toi gros con", puis s'est arrêtée à un feu rouge. Un peu sous le choc, j'ai juste eu le temps de dire "mais.. mais vous êtes conne ! Vous m'auriez vraiment écrasée ?", ce à quoi elle a nouveau répondu par l'affirmatif, sourire Lepen à l'appui, avant de démarrer.

 

 

Bon. Manquer de se faire écraser, ça peut arriver, c'est pas très grave, en soit ce n'est pas le problème. Manquer de se faire écraser par Marine Le Pen ou par quoi que ce soit qui puisse lui ressembler, c'est déjà plus dérangeant.

Bien sûr, je ne pense pas qu'elle m'aurait heurtée. Enfin, j'ose espérer que non. La chose qui me dérange le plus, c'est cette agressivité et cette cruauté, à la fois dans les mots et dans son sourire. Ca m'a juste rappelée que décidément, "Le Changement c'est Maintenant" est une devise qui va être difficile à mettre en application si les gens restent bêtes, méchants, égoïstes et mesquins.

 

 

Est-ce que c'est si compliqué de sortir de son petit monde un instant pour essayer de faire en sorte que les choses changent en bien autour de nous ? Est-ce que c'est trop dur de ravaler sa frustration et sa mauvaise humeur pour que les autres qui n'en sont pas responsables n'en pâtissent pas ? Pourquoi l'homme est-il si agressif et individualiste ?

Je ne peux pas croire que l'être humain soit si mauvais. Comme pour chacun il y a des côtés sombres et d'autres plus lumineux, mais pourquoi faut-il que les gens écoutent si souvent leurs mauvais sentiments ?

Parce que c'est facile ? Parce que ça défoule ? Parce que de toute façon, le monde est comme ça, alors pourquoi tenter de se persuader qu'on peut être meilleur ?

 

Pour beaucoup de gens, être gentil, c'est être con. On ne peut pas leur donner tort: il n'y a qu'à regarder autour de nous, dans la vie de tous les jours, pour voir ce dicton être mis en pratique. Triste constatation ! Partout, on profite.

Seulement, je pense que le vrai courage c'est continuer de briller même quand il n'y a que des ténèbres autour de nous (Oui, c'est l'instant poésie. Je sais.). Céder à ses mauvais penchants pour devenir comme ceux qui n'ont pas envie, ou ont tout simplement trop peur, d'écouter leur conscience, c'est trahir ses idéaux, c'est abandonner, renoncer et rentrer dans les rangs. Si tout le monde faisait ça, il n'y aurait jamais de révolution, jamais d'évolution. Juste, pour que ça change, il faudrait que tout le monde s'y mette.

 

 

Une seule voix qui chante, ça fait pas beaucoup de bruit, mais si d'autres la rejoignent, ça finit par faire une chorale. Ou un concert de rock, si ça vous parle mieux.

 

 

 

 

NB: Si tu veux changer ta vie en chorale ou en concert de rock ou en concert de métal ou en chaussette propre, clique ici !

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 01:50

 

 

A la question "peut-on écrire impunément "je suis une grosse conne de merde" en statut Facebook ?", je réponds: non.

 

En fait, on peut tourner la question différemment. Ca donnerait quelque chose du genre "peut-on impunément faire une tentative désespérée d'attirer l'attention en se descendant plus bas que terre pour en retirer des compliments sur sa personne, ceci dans un espace totalement public, aux yeux de tous ?", et la réponse est toujours: non.

 

Parce que, bon, il ne faut pas se leurrer. A quoi cela sert-il de poster ce genre de statut ?

 

1- A rien.

2- Attirer les regards.

3- Susciter la pitié.

4- Engendrer des commentaires du genre "mais noooooooon, t'es dingue, pourquoi tu dis ça, je t'aime <3 et j'aime la vie" qui, s'ils ne sont pas forcément vrais, ont au moins le mérite de remonter le moral.

 

Et c'est le schéma prévu depuis de la début par la personne numéro 1, on nommera ainsi celle qui poste le statut. Notez que je parle ici de Facebook, mais c'est pareil pour tout autre espace public, et ce, même dans la vraie vie, car n'oublions pas que oui, il y a une vie en dehors de Facebook.

 

Je ne dis pas qu'il faut intérioriser sa peine et la garder pour soi, je ne nie pas qu'il y ait chagrin véritable éprouvé par Numéro 1, en revanche je ne vois pas l'intérêt de le hurler dans un mégaphone sur la place publique. D'autant qu'il n'y a qu'une seule réaction possible à ce genre de statut: si vous répondez "oui, en effet.", je doute que vous conserviez un cercle d'amis proches très longtemps. On ne peut donc qu'encenser Numéro 1 pour qu'il cesse de se dénigrer et de transformer notre page d'accueil en mur des Lamentations.

 

Tout ça pour ? Flatter l'ego de la personne concernée pour qu'elle puisse serrer les poings et lever les yeux au ciel en murmurant "je suis aimée !" ?

 

Si ce comportement est parfaitement ridicule, il faut néanmoins lui reconnaître un avantage: il évite de payer un psy.

 

 

 

NB: Pour poster un statut déprimant suicidaire et avoir plein de messages d'amour car tu le vaux bien, clique ici.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 00:52

 

 

Il se trouve que, même si actuellement, je me trouve quelque part coincée dans une dimension où le temps, l'espace, les repas équilibrés et les heures de sommeil n'existent pas, j'ai parfois quelques soirées dans mon existence qui témoignent du fait que oui, j'ai encore un minimum de vie sociale. Je vais ici parler du dernier concert auxquel j'ai assisté, parce qu'il y a vraiment des choses à dire sur ce concert. Pas parce qu'il s'est passé quelque chose de formidablement bizarre ou exceptionnel lors de ce spectacle en particulier, non, en fait, je voulais dire, il y a des choses à dire sur les concerts en général.

 

En fait, ça serait, genre, quelque chose qui rassemble les gens peu importe la musique qu'ils écoutent, vous voyez. Parce que le type de musique n'a rien à voir avec ce que je veux vous dire, vu qu'on retrouve ce genre de choses à dire dans tous les concerts.

Non parce qu'il faut arrêter de se mentir. Dans tous les concerts, il y a un problème, et ce problème il a un nom: "le-mec-gigantesque-avec-les-oreilles-décollées-qui-est-juste-devant-moi." C'est horrible à dire, mais il y en a toujours un. Je ne pense pas que ce soit toujours le même, à vrai dire je pense plutôt à un complot rassemblant toutes les personnes d'une taille légèrement trop élevée pour bien passer en société, je pense à ceux qui doivent par exemple se baisser dans le métro car sinon ils ne passent pas, ou encore ceux qui doivent plier les genoux pour passer des obstacles redoutables comme par exemple une porte. Ils doivent accumuler de la rancoeur en permanence, et au bout d'un moment il faut que ça explose: place à la vengeance ! Mais au lieu de déclencher une guerre civile, ce qui demanderait du temps, de l'argent, de l'organisation et qui au final ne serait probablement pas très drôle, ils préfèrent importuner des petits groupes de personnes. Et quel meilleur endroit que les concerts pour se venger en importunant les gens par sa grandeur ?

Après tout, il est difficile de leur en vouloir. Moi je ne suis pas très grande, mais je n'aimerais pas l'être, et si effectivement je l'étais, je ressentirais probablement le besoin vital de me venger sur des victimes expiatoires pour me défouler un peu les papattes. 

Bref, du coup, tu peux pas profiter peinard de ton concert, parce que le mec devant toi a décidé d'assouvir une vengeance personnelle. Pour peu qu'il soit encore un peu en colère contre la société, il se calquera par on ne sait quel moyen sur chacun de tes mouvements désespérés pour mieux voir, un coup à droite, un coup à gauche, il sera toujours devant toi quoi qu'il arrive, et toi tu n'as plus qu'à pleurer, ou regarder le concert en rediffusion. 

Dans le même domaine, il y a "le-pas-très-grand-mais-très-chevelu", le genre de mec qui se promène en arborant fièrement l'équivalent d'une choucroûte alsacienne complète sur le crâne. Ce qui en soit est fort désagréable quand tu te retrouves derrière lui dans la situation sus-citée. Même cas que plus haut: tu auras beau gesticuler et te tordre le cou dans tous les sens, il sera toujours là, droit et fier, défiant les lois de la gravité capillaire, et t'empêchera de suivre le cours normal du spectacle.

Je pourrais encore citer le mec qui transpire et se colle à toi comme un morpion se cramponne à vous voyez quoi. Ce type se sent si proche de toi, parce que vous assistez au même concert, qu'il se croit obligé d'échanger sa sueur avec la tienne, ce qui me dérange fortement car comme je l'ai dit quelques articles plus haut, je n'échange ma sueur qu'avec les gens que je connais bien, et que j'apprécie. Du coup, ce genre d'individus me gêne quelque peu durant la manisfestation, parce que je n'arrive pas à occulter l'idée que je me frotte à une éponge humide et légèrement nauséabonde.

Et puis je pourrais parler du mec qui te pousse parce qu'il doit retrouver sa copine qui est devant, c'est fou le nombre de gens (dans les concerts, dans les files de cantine, ou dans la queue du cinéma) qui doivent retrouver leur copine qui est devant. Ca doit être un truc de copine de jamais être derrière. En tout cas, truc de copine ou pas j'ai horreur de me faire pousser de cette façon, pousse-moi mais ne me mens pas, quoi ! 


J'allais presque oublier, pour finir, le mec qui connait toutes les chansons, mais toutes les chansons en version "notes fausses", si vous voyez ce que je veux dire, et qui se sent investi de la mission de te gueuler son savoir dans les oreilles pendant la durée intégrale du concert. Là, si tes regards accusateurs ne le font pas taire, et que tu ne parviens pas à changer de place, je ne vois pas d'autre solution que de prendre sur toi et de fredonner "la Tristitude" pour exprimer ton chagrin.

 

 

Je vous quitte, il paraît qu'il y a un grand avec des oreilles décollées, un petit chevelu, un mec au tee-shirt trempé et un mec qui chante faux qui frappent à ma porte pour me casser la gueule.


NB: Je souhaite créer une salle de concert réservée uniquement aux gens chauves et muet de petites taille et qui ne transpirent pas, signe en bas à droite pour la concrétisation de ce projet !

 

 

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 18:36

 

 

 

Après maintes et maintes tentatives pour tenter de me convaincre que je suis bien une humaine parfaitement normale (ce qui, en soit, n'a rien d'enviable), je dois me résoudre à l'admettre: il y a quelque chose qui cloche avec moi.

 

Ce n'est pas très important, ni très handicapant, ce n'est pas non plus une qualité formidable que les gens du monde entier m'envient en s'étouffant dans leur jalousie et en geignant tels des gothiques à la fête de la joie.

La vérité, et j'en suis arrivée à cette conclusion qui me parait la plus plausible après des années et des années d'interrogations sur moi-même, c'est que je vis dans une dimension parallèle.

 

Dans ma dimension à moi, c'est pas grave d'arriver une heure en retard à un rendez-vous, "seul le résultat compte !" disait un idiot dont personne ne retiendra le nom, et le résultat c'est que finalement, y'a un moment où j'arrive à destination. Alors oui, oui j'admets, c'est parfois avec plus d'une heure de retard, mais qui a le temps de s 'intéresser à ce genre de détail, la vie est trop courte pour arriver à l'heure ! Ca rajoute du piment, de l'incertitude, une bonne dose de challenge, bref, ça crée de l'agitation et l'agitation, c'est la vie.

 

Dans ma dimension à moi, c'est pas grave d'avoir son crayon noir qui coule, parce que bon après tout on peut pas être drewbarrymorienne (= synonyme de magnifique) tout le temps, les filles sont des princesses c'est vrai, mais pendant un temps très déterminé, en ce qui me concerne c'est le matin de 8h à 10h car ensuite je me prends généralement un fou rire, n'oublions pas que ma vie est quand même trop marrante, et forcément le maquillage, ça coule. De 10H à 18H je suis donc une gothique mal maquillée et éventuellement, si soirée prévue, je reprends forme humaine à la fin de la journée. J'entends d'ici les Filles avec un grand F hurler pour qu'on me pende par les cheveux afin d'expier ce crime abominable mais rassurez-vous, je vis très bien.

 

Dans ma dimension, c'est pas grave de vérifier si le raisin est bon avant d'en acheter dans un supermarché, je vous l'accorde c'est plus difficile avec les ananas ou les pastèques car on n'a pas toujours ce qu'il faut pour en prélever un morceau, en tout cas moi je n'ai pas toujours ma hache portative avec moi, mais concernant le raisin, aucune question pratique ne se pose et je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas tester ce que j'achète avant de le payer.

 

Dans ma dimension, c'est pas grave de commander un Happy Meal au Mac Do juste pour avoir le jouet, car trop de gens se leurrent sur l'importance des jouets Mac Do: moi, je reste persuadée qu'un jour, ma collection plus que fournie aura un grand rôle dans ma vie, voire un grand impact sur le monde, mais en ce qui concerne la seconde hypothèse ce n'est pas encore sûr.

 

 

Tous ces exemples sont censés vous faire prendre conscience qu'il existe, quelque part, et peut-être quelque part pas très loin de chez vous si vous voyez ce que je veux dire, des individus pour qui il n'est pas grave de se promener avec des roulettes de gamins sous ses chaussures, des individus qui se nourrissent exclusivement de salades de chèvre chaud et qui n'y voient aucun inconvénient, ou encore des individus qui considèrent que non, se coller à la vitre du métro pour faire peur aux gens sur le quai n'est pas un crime.

 

 

 

NB: Toi aussi tu vis dans une autre dimension ? Donne-moi la main et allons ensemble courir dans la rue en chantant l'hymne russe en verlan.

 

 

 

 

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 00:06

 

Il fut un temps où on s'écrivait des lettres enflammées débordantes de passion, et de fautes d'orthographes pour les moins doués, et puis il fut un temps où le sms fut inventé et où on se dit que c'était quand même vachement plus pratique d'envoyer un "JTM" (Notez l'importance des majuscules qui traduisent formidablement bien l'élan amoureux, non pas cet élan-là ) plutôt qu'un roman dégoulinant de mièvreries, parce que de cette façon, on pouvait retourner jouer à PES plus rapidement.

Le constat que je fais ici n'est ni remarquablement nouveau, ni formidablement intéressant; c'est un constat, et il n'y aura personne pour se dire Oh mon dieu mais cette petite a admirablement raison, comment ne l'ai-je point remarqué avant et pourquoi ne l'ai-je pas déjà épousée.

 

On le sait: le sms, c'est le mode de communication le plus utilisé actuellement (en admettant que les mails et les messages Facebook, cette diablerie, entrent dans la même catégorie).

Et avec le sms sont arrivés en masse, d'une part, les abréviations toutes plus incompréhensibles les unes que les autres, et de surcroît visuellement moches, donc anti-sexe (essayez donc de draguer avec un "slt sva b1? tsor avk mi csoir?", je vous le dis vous n'y arriverez pas, ou alors votre conquête est aveugle, ou désespérée, ou illetrée, ou simplement bête, ou les quatre à la fois, et là, c'est quand même pas de chance), et d'autre part (la phrase est longue je sais, mais c'est la crise. Rien à voir, aucun problème.), les smileys.

 

Les smileys. Formidable invention. Je ne souris pas devant mon écran MAIS ! Pour que tu ne me fasses pas de remarques désagréables, et aussi pour que tu me gardes dans tes amis Facebook, ceci dans l'unique but de faire croire que j'ai une vie sociale épanouie, je rajoute un petit :D à la fin de ma phrase. Juste histoire que tu le prennes bien.

 

L'exemple ci-dessus tend à prouver que le smiley, s'il est conçu à la base pour traduire l'expression faciale de son utilisateur, n'a souvent pour but que de faire passer quelques phrases désagréables avec le sourire.

On peut tout dire avec un smiley. Exemple ?

 

Texto 1: T'es moche.

Texto 2: T'es moche :D

 

On peut même rajouter, si on est en forme:

 

Texto 3: T'es moche :D mdrr

 

C'est convainquant ou pas ? Moi je trouve que oui. Dans le texto 1, le ton (sans mauvais jeu de mots) est glacial, sans appel, il n'y a aucune ironie, aucun sens caché derrière la méchanceté apparente. Dans le texto 2, le smiley change la donne: la phrase peut alors être prise avec humour, bien que ce soit un humour relativement made in china. Dans le texto 3, là ça passe carrément crème, c'est une blague c'est certain, le "mdrr" est là pour nous le certifier.

Bref, le smiley joue un grand rôle dans l'interprétation d'une phrase à l'écrit. A L'ECRIT. Je préfère le préciser, car certains sombres individus, probablement sujets à des troubles psychiques pas très drôles, se plaisent à ajouter un "LOL" retentissant à la fin de leurs phrases, à l'oral. A L'ORAL. Et là je vous le dis tout de suite, ce n'est pas possible. On ne peut pas dire "LOL" impunément en société, d'ailleurs je suis presque sûre qu'en Transylvanie du Sud, on peut être exécuté pour ça.

 

 

Le sms gouverne ma vie, gouverne ta vie, bientôt on aura un drapeau avec un smiley dessus et la devise de ton pays ce sera "On é des franssé looool :D", alors réagis ! Bannis le kikoololisme de ta vie, arrête d'utiliser des smileys à tort et à travers pour exprimer des trucs que tu ne penses pas et dont tout le monde se fout de toute façon, arrête d'envoyer des sms à ta copine pour lui dire que tu penses à elle et envoie lui plutôt une lettre, arrête de penser texto, arrête de vivre texto.

 

SiiinoOn je v3ey' FiiniiR pààr 3écRiir' m3s 4rtiicL3s cOMm3 Sàa && On se suiiciideRa TOusse en mang3àànt d3 l'4cRyLiiC.

 

 

NB: Si toi aussi la génération texto elle te gonfle et que tu préférerais vivre dans une grotte avec des tas de chiens de prairie shootés à l'hélium, clique ici.

 

 

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 23:04

 

L'autre jour, je suis allée au cinéma. Aussi intéressant que la reproduction des chamois en basse montagne, me direz-vous, (bien que la reproduction des chamois puisse être un excellent thème pour une thèse d'étudiant vétérinaire, car on en sait malheureusement trop peu sur ce sujet palpitant), sauf que ce que vous ignorez, c'est que je n'ai tellement plus de vie depuis que mes études ont repris, qu'aller au cinéma est devenu un événement événementiel; ne cherchez pas le pléonasme, cherchez l'insistance.

 

Je suis donc allée au cinéma. A la base, je devais me coltiner Twilight 4 (ne riez pas. Je n'ai jamais voulu que cela arrive.) avec une copine qui voulait manifestement qu'on admire ce chef d'oeuvre cinématographique ensemble et qu'on compte les boutons d'adolescent prépubère de Robert Pattinson toutes les deux, sur grand écran. Mais lors d'un doute existentiel, elle a eu le malheur de dire : "Mais si tu veux, on peut aller voir autre chose", et moi, fourbe et vicieuse petite manipulatrice que je suis,  j'en ai profité pour dire que Intouchables, il avait l'air vachement bien, et que ô miracle il y avait une séance dans pas longtemps, et en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Nique ta grand-mère à moustaches, on était dans la salle, devant l'écran, avec un gros Mac Do fraîchement commandé dans une main et un paquet de pop-corn dans l'autre.

Et tandis que j'étais là à admirer le mignon cheese-burger que j'allais tendrement déchiqueter, j'ai eu un flash. Je me suis vue, moi, étalée dans mon siège, en train de baffrer en fixant un écran d'un air hagard, avec dans le regard une lueur d'intelligence  digne d'un poisson clown décérébré, et là, franchement, honnêtement, de vous à moi, ça m'a fait mal.

Je me suis vue en victime de la culture occidentale, obligée de consommer pour exister, errant continuellement entre malbouffe et nourriture inutile, car les pop-corn ne sont à priori pas nécessaires à la survie de l'humain; abrutie par les conneries aisément répandues par les écrans qui meublent notre quotidien, et pire que tout, heureuse de ma situation. Et j'ai pensé avec horreur : "Non ! Pas moi ?!", mais si, moi, et je n'y pouvais pas grand chose, la preuve, on relâche la pression une soirée et on n'a pas la temps de dire pouet qu'on se retrouve en position de consommatrice lobotomisée.

 

Quand je dis que je n'y peux rien, en fait c'est faux. J'y peux, mais je crois que je n'en ai pas envie. Au fond, on sait tous qu'on se conduit parfois comme des gros cons d'occidentaux que nous sommes (je ne dis pas que les chinois sont tous mieux, je pense juste que de manière globale, à part les Canadiens parce que je les aime bien, on nivelle souvent la race humaine par le bas), mais personne n'a envie de changer ça, parce que ça signifierait renoncer à notre petit confort, et pire que tout, à nos habitudes, car les habitudes sont, avec les morpions, ce dont il est le plus difficile de se débarrasser.

 

Je ne dis pas qu'aller au cinéma avec du pop-corn soit la pire des conduites; en soit ça n'a pas tellement d'impact. C'est juste le début d'un mode de réflexion qui va beaucoup plus loin que ça. On est attaché à ce petit rituel de confort, on s'y accroche, on ne veut pas le perdre, et finalement, on sacrifie des choses essentielles, dans le seul but de préserver ce petit caprice qu'on ne veut pas abandonner. Alors on ferme les yeux, on se convainc qu'à l'heure actuelle, plus rien ne compte en dehors de ce petit bonheur égoïste, qu'il n'existe nulle part des gens qui pourront potentiellement plus tard souffrir de nos actions, que ce n'est pas si grave, après tout, ça ne compte pas si ça ne concerne que moi. En oubliant qu'à l'échelle mondiale, ces petits "ça ne concerne que moi" sont répétés des milliards de fois, et ça finit par concerner tout le monde. On pourrait prendre l'exemple de l'écologie, mais je ne m'y connais pas assez bien pour vous en parler, à mon niveau je peux vous parler des sms et des téléphones portables, je le sais bien que c'est pas bon pour le cerveau les ondes bioniques qui traversent mes oreilles quand je téléphone à mes copines pour leur dire que oui, la dernière saison de South Park elle est juste géniale, mais je continue à payer mon forfait et à téléphoner tout autant. Oui, vous le savez bien que fumer c'est pas bon pour les poumons, et c'est pas bon pour les n'enfants qui ont le malheur de passer près de vous (ou de subir votre présence), mais vous continuez à payer cinq euros un paquet de mort en boîte qui vous durera deux jours. Ba bien sûr que je le sais que conduire ça pollue, mais j'en ai besoin pour aller voir mes copines, alors je continue de mettre de l'essence dans ma voiture (dans l'hypothèse ultime où je décrocherais mon permis un jour). Et je sais aussi que mon jean délavé y'a probablement des gens qui sont morts pour le fabriquer, sûrement des petits chinois en plus. Mais je continue de le porter. Ne pointez pas ce regard horrible sur moi, parce que vous faites pareil.

 

La révolte elle semble facile, mais quand on prend le temps d'y penser, qui est capable, dans la pratique, de sacrifier ses habitudes, son confort, son occidentalisation, pour tenter d'améliorer le monde ?

Moi, c'est mon but d'y parvenir. Un jour.

 

 

En attendant, Intouchables il était super chouette !

 

 

NB: Tu veux devenir un chinois ("tinois" pour les intimes) pour lutter contre la société de consommation occidentale ? Clique ici !

 

 

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 23:58

 

Je me promenais un peu au hasard sur le net, en réalité je faisais une pause dans mes devoirs qui me font trimer jusqu'à 4H du matin, alors pour tenir le coup je me dopais aux Fatals Picards et à ma nouvelle découverte, Oldelaf, quand au détour d'une vidéo Youtube, je suis tombée sur elle.

 

 

http://brikabrock.cousinsfringants.eu/wp-content/uploads/2011/05/Giedre.jpeg

 

 

 

Elle, c'est GiedRé. Avec sa gueule d'ange et sa robe tout droit sortie d'un Walt Disney, on lui donnerait le bon dieu sans confession, mais c'est là tout le paradoxe,  parce que cette fille-là, elle ne chante que des horreurs teintées d'humour noir, malheureusement souvent empruntées à la réalité du quotidien ("je me demande s'il y a assez de place dans un même tiroir de congélo pour y ranger deux bébés et des cornets Miko ?").

 

Et là dans ma tête ce fut le coup de foudre, l'électrochoc, la révélation, le [insérez ici tous les synonymes de coup de foudre, électrochoc, révélation], bref, cette fille, j'ai su que je ne l'oublierais jamais. Il est de ces moments dans la vie où on a besoin de modèles, et je crois bien que je viens d'en trouver un nouveau.

 

Je ne suis pas venue vous faire étalage de ma nouvelle addiction, car ma vie n'est pas encore assez passionnante pour que je me permette de faire ça,  mais l'une des vidéos de GiedRé m'ayant inspiré pour l'article, je me suis dit que j'allais vous la faire partager (et peut-être au passage vous rendre aussi accro que moi, niark niark !).

 

 

 

 

Je me suis dit que ce qu'elle disait là, il y avait sûrement des tas de gens qui pourraient très bien le dire aussi, en chantant moins bien et en étant moins mignons, mais ça ce n'est pas grave, ce qui compte c'est qu'il y a sûrement plein de gens, partout autour de nous,  qui n'ont pas si mauvais fond que ce qu'ils peuvent laisser paraître ou veulent faire croire; en fait, c'est juste la vie qui les a corrompus. Hum, non, à la réflexion, c'est complètement faux de dire ça. C'est pas la vie, en soi, c'est plutôt les hommes et le monde qu'ils ont créé qui sont responsables de cette corruption.

Si tu passes ta vie à t'entendre dire "Ne sois pas gentil, les gens ne t'exploiteront que plus, et tu finiras baisé, parce que c'est la vie, le monde est ainsi fait", il est clair que tu ne vas pas donner dans l'altruisme. Le problème étant qu'à force effectivement, pour se protéger, chacun se renferme sur sa petite personne en négligeant les autres, et oui à ce moment-là le monde devient pourri. Pourtant, si à la base chacun donnait de sa personne en continuant de faire acte de gentillesse, pour essayer de changer le monde au lieu de se plier bêtement à sa logique, la situation ne serait pas ce qu'elle est.

 

Tous les gestes comptent.

 

Aider quelqu'un qui vient de trébucher dans la rue. Venir en aide à celui qui le demande. Se montrer disponible. Se montrer ouvert. Etre à l'écoute.

 

Ca parait tellement évident, tellement bateau, dit comme ça, mais ça ne l'est pas, et le monde nous en donne le triste exemple chaque jour.


Heureusement, il y a encore des gens qui se battent au quotidien pour relever le niveau.

Quelqu'un a dit "Nulle cause n'est perdue, tant qu'il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle". Bon d'accord c'est dans Pirates Des Caraïbes, ET ALORS. N'empêche pas qu'elle est vraie cette phrase, elle est très très vraie, je dirais même extrêmement véridique, elle donne du courage et surtout, elle donne envie d'agir !


Alors lève ta main très fort, et jure de te battre toute ta vie pour changer le monde, et de choisir le Bien, plutôt que la Facilité ! (okay ça c'est dans Harry Potter, ET ALORS, j'ai quand même le droit de matter des films).

 

 

NB: Pour faire du monde un endroit meilleur, clique ici et rejoins la Compagnie des Joyeux Kikoolols (CJK)


 


 

 En hommage à GiedRé, qui décidément a changé ma vie, ou va le faire, je ne sais pas trop, deux trois vidéos qui pourraient vous permettre de découvrir cette fille complètement perchée:

 

 

Je ne suis pas méchante        Une jolie chanson       Les Questions        Pisser Debout      

                                               Les Beaux côtés de la vie


 


 


 


 

 

 

 

 

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 18:35

 

Je hais le mauvais temps.

 

Ca me met de mauvaise humeur, et surtout ça me rend souvent triste. Ca doit être un truc de sudiste, ça. On a trop l'habitude qu'il fasse beau alors dès que l'hiver et son temps à la con se pointent, c'est l'anarchie. Ou alors c'est un truc de meuf, je sais pas trop. En tout cas, au vu d'un récent sondage parmi mes connaissances, ça n'a pas l'air d'être un truc à moi.

 

Quoiqu'il en soit, il fait souvent le même temps dans mon coeur qu'à l'extérieur. C'est comme si toutes les mauvaises choses, qui en soit seraient probablement très surmontables avec du joli temps, remontaient à la surface en puissance +1000.

 

Oh et puis, franchement ils abusent les voisins. Y'a sûrement cent mille chansons dans leur Itunes mais il FAUT qu'ils me passent du "Imagiiiine all, ze pipoool". Je suis pour la nostalgie, mais il faut savoir choisir ses moments.

 

Je me suis réveillée, il pleuvait, je suis partie de chez moi, il pleuvait, et je suis également rentrée chez moi, et il pleuvait encore, j'ai pensé qu'il fallait que j'achète un parapluie. Je n'ai pas de parapluie parce que souvent chez moi il pleut et il vente en même temps, et mon parapluie se retourne, et j'en ai assez d'avoir l'air con en pleine rue à essayer de le remettre dans le bon sens. Je préfère rigoler tranquillement dans mon coin en regardant les gens retourner leur parapluie avec un air embêté pendant que je suis au sec sur une terrasse ou dans un magasin ou dans ma capuche. Mais il faut avouer que la capuche ne résout pas tout. Après sucre, colle en stick, coton-tiges et doliprane, je vais donc rajouter parapluie sur ma liste de courses.

 

Je suis rentrée dans mon immeuble, et j'avais l'impression que c'était le seul endroit de la Terre où il ne pleuvait pas. Dans l'ascenseur, j'ai regardé les gravures que font les gens avec leurs clés sur la porte, et je me suis dit que j'allais écrire un truc, mais ensuite j'ai pensé que c'était à cause de gens comme ça que les ascenseurs se retrouvaient tout dégueulasses ensuite, alors je ne l'ai pas fait, et puis surtout je n'ai pas réussi à écrire avec ma clé. Et l'ascenseur est arrivé. Je suis rentrée, j'ai reçu un message, c'était pas ce message que j'attendais, ça m'a énervée. Je me suis posée sur mon lit, j'ai entendu la porte d'entrée s'ouvrir, puis se refermer, je suis allée voir, il n'y avait personne, et penser que quelqu'un a confondu mon appartement avec les escaliers m'a énervée. Pour m'achever, j'ai voulu penser à tous les devoirs que j'avais, et ça m'a encore plus énervée.

 

Bref, il fait moche.

 

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 13:59

 

 

J'ai un prénom cool. Enfin, je trouve. Non pas qu'il soit particulièrement génial, mais ça aurait franchement pu être pire. J'aurais pu m'appeler Marie-Sophie. Ou Bernadette. Ou Alberte. Ou Léonie. Ou Georgette. Ou Marine Le Pen.


Mais je ne m'appelle pas comme ça, heureusement parce que je crois sincèrement que je le vivrais mal, si c'était le cas. Mes plus plates excuses à toutes les Marie-Sophie, Bernadette, Alberte, Léonie, Georgette et Marine Le Pen.



Ton prénom finalement, c'est la première chose déterminante dans ta vie (après la détermination de ton sexe, quoique étant donné que le prénom arrive souvent avant le sexe grâce à cette magnifique invention qu'est l'échographie, on peut considérer que la phrase précédente est correcte et oublier cette parenthèse). Je m'explique.

Si tu t'appelles Henri-Edgar, inutile d'espérer, la vie ne sera pas facile (au moins jusqu'à ce que tu assumes totalement d'avoir un prénom complètement pourri). Il faudra même, dans certains cas de Henri-Edgar, batailler un max pour obtenir ce que l'on veut dans la vie, s'endurcir pour passer outre les moqueries (n'espérez même pas passer inaperçu avec un blaze pareil), et tenter d'avancer malgré cet handicap. Par rapport à un Raphaël ou un Alois, qui eux en revanche auront l'avantage d'avoir un prénom cool et éviteront ainsi les moqueries liées à ce petit nom de code qui désigne chaque être humain.

Maintenant, cette théorie n'est pas prouvée scientifiquement: tu peux t'appeler Bernard et mener une chouette carrière d'avocat très heureux dans sa vie, pendant que Gaël aura tout raté et pleurera sous la pluie assis sur un bout de carton avec une pancarte "Pour mangé". Je pense juste qu'avoir un prénom cool, c'est un bon moyen de bien commencer dans la vie. Ca fait des problèmes en moins.


Ce qui est prouvé en revanche, c'est l'importance du type de prénom dans la recherche d'emploi.

Jean-Mouloud, étrangement, va sans doute beaucoup galérer avant de trouver un poste fixe, tandis que Pierre-Yves décrochera sans problème un CDI. Car oui, nous vivons dans un monde ou l'on juge avant de connaître et sur des critères plus que douteux. Mais cette dernière remarque illustre bien l'importance du prénom dans notre vie.


De plus, un prénom, ce n'est pas un truc que l'on peut changer comme ça, facilement. Il est indestructible, et il te suit toute ta vie. Certes, tu peux utiliser ton quinzième prénom, le faire changer à la mairie, vivre dans une grotte et essayer d'oublier que oui, tu t'appelles bien Rodolphe, et que franchement, ça fait chier. Mais le vrai prénom gagne toujours. Il constitue ta première marque d'identité, et si on en croit les films, il finit toujours par resurgir du passé. Avoir un bon prénom dès le départ évite ce genre de désagrément et ces pertes de temps.


On pourrait se dire que ce genre de problème s'est plus ou moins solutionné au fil des années. Avant, je croyais que les prénoms les plus laids venaient tous d'époques antérieures, et qu'aujourd'hui, le risque de s'appeler Jean-Claude ou Javotte était vraiment minime (s'appeler Jean-Claude à quinze ans, non mais au secours). Mais finalement, quand je vois que des tas de petits Pikachu, Pinocchio, et autres Périphérique se promènent dans les cours de récré en piaillant, je me dis qu'ils auraient sûrement été plus heureux de s'appeler Grégoire ou Ursuline, et je pense qu'il faudrait interdire aux parents de consommer des substances illicites avant de débarquer à la maternité pour mettre au monde et nommer leurs gamins. Non, s'appeler Autoroute n'est pas facile.

 

Quoique avec un nom pareil, tu dois démarrer à 130 sur le chemin de la vie ! Ah Ah Ah

 

 

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 21:31

 

"Je ne ferai pas de hausses d'impôts, c'est mon nindô !" - Ségolène Royal à propos de l'élection présidentielle.


 

Hier soir à la télé, y'avait "Des Paroles et des Actes", une émission de France 2 sur les primaires socialistes, qui m'a empêchée de mater tranquillement MasterChef parce que ma bonne conscience me hurlait de m'intéresser à la politique, faut pas déconner je vote l'année prochaine quoi. Donc j'ai regardé. Enfin, j'ai "regardé"... J'ai tenu pendant une demi-heure, le temps que trois candidats s'expriment: la Sego nationale et deux autres dont j'ai oublié le nom (et je ne vous parle pas du contenu de leurs programmes).

Je n'arrive pas à m'y intéresser. D'abord, parce que j'ai des années de retard et que du coup, pleins de termes politiques entrent dans ma narine gauche et ressortent par la droite sans que j'ai pu en saisir ne serait-ce qu'1% du sens; ensuite, parce que je trouve ça inutile, pas du tout humaniste, et uniquement basé sur le profit personnel. Les solutions se ressemblent toutes, n'aboutissent pas, finissent en eau de boudin et finalement, on se dit que le prochain président fera mieux. Alors qu'en fait, il faut juste espérer qu'il ne fasse pas pire.

 

Des fois, je me plais à imaginer que dans une autre vie, dans une autre réalité, impossible mais admettons, je sacrifie ma vie pour m'intéresser à la politique, et que je deviens présidente, et ensuite je réfléchis à ce que je ferais, si j'avais l'opportunité complètement kikoulolesque de proposer des modifications qui toucheraient autre chose que ma petite personne et les gens de mon entourage proche.

Je pense que je passerais à l'acte de manière radicale, parce que faut pas déconner, y'a vraiment des choses qui doivent changer.

 

 

 

Problème numéro 1,  les pistaches. Je ne parle pas de toutes les pistaches, non, juste les fermées, bien chiantes, qu'on se demande pourquoi elles sont là et qui est le con qui les a mises dans ce putain de sachet. Qu'on rage dessus pendant une heure ou qu'on les laisse de côté avec résignation, de toute façon elles sont un problème puisqu'elles engendrent une profonde frustration neuropsychotique. Et en plus ça fait mal aux ongles.

 

Solution kikoulolesque: Donc je ferais passer une loi pour que toutes les pistaches du monde entier soient bien ouvertes et arrêtent de nous casser les bonbons. [Solution alternative: remplacer par des cacahuètes décortiquées.]

 

 

Problème numéro 2, les poils. Et je m'adresse ici à la majorité de la communauté féminine qui je pense partage mon avis sur la question: les poils, c'est mal.  Nous les filles, passons toute notre vie à essayer de les éliminer, au mieux dans la douleur, au pire dans la douleur ET l'inefficacité. Car bon. Je ne veux pas m'étendre sur le sujet mais ce qui est pire que les poils, c'est bien les poils + utilisation d'un rasoir, qui au lieu de vous faire des jambes de déesse de la féminité et de la douceur (cf l'article sur la pub mensongère un peu plus bas) vous conférera du crin de sanglier assez peu sexy (sauf pour ceux qui aiment le côté bestial... Personnellement l'idée de faire l'amour à un loup-garou ne m'excite pas).

Pour éliminer ces rebelles du système pileux, une solution: l'épilation à la cire. Pas celle que vous pratiquez chez vous (j'entends par là celle où toute la bande de cire vous reste collée sur la jambe et où vous vous dites "merde."), mais celle de la séance chez l'esthéticienne. Avantage: vous êtes tranquille pour longtemps et avec un peu de chance, l'esthéticienne est sympa et vous pouvez discuter, ça économise une séance de psy. Inconvénient: Cher. Cher. Cher. CHER.

 

Solution Kikoulolesque: Donc je ferais passer une loi pour que les poils arrêtent de pousser chez nous les filles (sauf en hiver, parce que faut avouer ça tient chaud ces saloperies, et en plus ça économise les bottes en fourrures). [Solution alternative: accepter que Mère Nature ait décidé qu'on soit ainsi, et essayer de convaincre son mec/sa copine que les poils c'est tendance.]

 

 

Problème numéro 3, j'y pense parce qu'on est en été, les papillons de nuit (et autres bestioles anti-sexe) qui rentrent le soir dans nos maisons: comme si avoir une espérance de vie d'une seule nuit ne suffisait pas et qu'il fallait qu'ils la passent à se griller les antennes sur nos ampoules électriques.

 

Solution Kikoulolesque: Donc je ferais passer une loi pour que les insectes vivent paisiblement leur unique jour/nuit de vie d'insectes, et si possible loin de nous, non pas que ramasser des papillons morts toute la journée ne soit pas ma principale passion dans la vie, mais c'est quand même chiant. [Solution alternative: vivre portes et fenêtres fermées.]

 

 

Problème numéro 4, les gens qui ne comprennent pas que ne pas faire son lit le matin N'EST PAS un crime humanicide étant donné qu'on va s'y recoucher le soir-même et que la beauté du geste, si elle existe, va de pair avec son inutilité. J'en ai assez des réflexions du genre "non, mais ça m'agresse les yeux ton lit pas fait, c'est quand même pas compliqué quoi !" . Effectivement ce n'est pas compliqué, mais ce n'est pas indispensable non plus.

 

Solution Kikoulolesque: Donc je ferais passer une loi pour contrer la loi parentale et dire que non, ne pas faire son lit n'est pas passible d'un emprisonnement à vie. [Solution alternative: fermer sa porte de chambre à clé, ou vivre seul.]

 

 

Problème numéro 5, les odeurs de transpiration dans le métro. Si ce fait comporte un aspect pratique, à savoir qu'il n'est pas utile de sortir à l'air libre pour s'assurer de la météo puisqu'une petite visite dans un compartiment du métro vous informera sur la température externe en fonction de l'odeur, il comporte également d'autres aspects beaucoup moins funkys. C'est juste insupportable de se retrouver plaqué(e) à des inconnus en chaleur et de devoir échanger sa sueur avec eux (je ne sais pas vous, mais je n'échange ma sueur qu'avec des gens que je connais). Le summum du plaisir, c'est tenter de s'accrocher à la barre, et ne pas y parvenir parce que ça glisse. C'est aussi le summum du dégueulasse.

 

Solution Kikoulolesque: Donc je ferais passer une loi pour interdire de transpirer les jours de grande chaleur et encore moins dans les transports en commun. [Solution alternative:  ne pas aller se cloîtrer dans un métro quand il fait beau et marcher à l'air libre.]

 

 

Je pourrais vous parler toute la nuit de mon fabuleux destin de présidente et de toutes les merveilleuses choses que je mettrais en place si je devenais tyran national, mais ça fait trop long pour un seul article, et d'ailleurs je remercie les deux du fond qui ne se sont pas endormis.

On pourrait encore citer cette putain de limite de temps de Megavideo (POURQUOI 72 minutes ? Franchement mais QUEL film dure 1H12 quoi) ; la chiante-attitude des gens qui ne répondent pas TOUT DE SUITE à mes textos; la poussière qui se redépose sur les meubles deux minutes après la fin du ménage de printemps; l'impossibilité de manger des céréales tout en regardant la télé (un réel problème); celle de posséder à la fois un chat blanc et un pantalon noir (j'ai tout essayé, mais rien à faire j'ai toujours l'air d'une vieille à chats pleine de poils); les relous bourrés qui t'abordent; la voix de Naruto en VF, la difficulté à atteindre l'orgasme parfait pour la femme, les petites hontes qu'on se prend en pleine rue...

 

 

Ça, ce sont des changements que les Français veulent voir.

Si je suis présidente, je ferai en sorte que le jour de la rentrée scolaire soit férié et décrété comme la journée mondiale du cocktail ! (ça ne change rien, le jour d'après vous irez quand même à l'école, bande de branlus).

 

 

NB: Il est encore temps de changer la donne des présidentielles de 2012: votez pour moi !

 

 

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